Bovins de boucherie
A la veille des concours de haute valeur bouchère qui vont animer l’ensemble des régions françaises dans les semaines à venir, les éleveurs bichonnent leurs meilleurs animaux. Les volumes proposés sur ces concours seront sérieusement revus à la baisse face à la très bonne tenue commerciale de ces dernières semaines. Face à des consommateurs en recherche de produits de terroir, les GMS et les artisans bouchers devraient être, cette année encore, les animateurs des ventes pour des mises en rayon des Fêtes Pascales.
Sur les marchés, les volumes restent plus étoffés et demeurent insuffisants pour satisfaire une demande pourtant mesurée. Les échanges sont réguliers avec des tarifs stables pour les animaux haut de gamme ou Label. Cette gamme de marchandise est peu présente sur les marchés car les éleveurs les gardent pour les concours en espérant une très bonne valorisation. La tendance est assez ferme pour les bonnes vaches viandées (U), dont l’offre est juste suffisante pour satisfaire la demande. En réformes allaitantes de choix secondaire, la commercialisation est très fluide avec une nouvelle progression des prix. Dans les Frisonnes et Montbéliardes, les industriels ont stabilisés les prix en réduisant leur abattage et en jouant sur leur stock. Les disponibilités dans les campagnes restent cependant très maigres pour satisfaire la demande de rentrée de la zone C (Paris). En jeunes bovins, le commerce est calme avec des marchés exports peu dynamiques. La modestie de l'offre permet néanmoins un maintien des prix dans les bons Charolais.